Prière d’abandon total à Dieu Confiance avec Charles de Foucauld

Au nom du Père, et du Fils, et du Saint-Esprit. Amen.

Mon Dieu, je me tiens devant Toi, pauvre et dépouillé, sans savoir ce que demain me réserve, mais décidé à Te dire oui, même sans comprendre.

Je Te donne tout : mes désirs, mes projets, mes peurs, mes blessures, mes succès et mes échecs. Je Te les offre, sans condition, comme un enfant dépose ses jouets dans les bras de son père. Car Tu sais mieux que moi ce dont j’ai besoin.

Je ne demande pas la lumière, je demande la confiance. Je ne Te supplie pas de changer les événements, je Te supplie de changer mon cœur. Si Tu veux que je sois brisé, qu’il en soit ainsi. Si Tu veux que je sois élevé, qu’il en soit ainsi. Je me rends.

Seigneur Jésus, apprends-moi à m’abandonner comme Toi sur la Croix, en disant : « Père, entre Tes mains je remets mon esprit. » (Luc 23, 46)

Charles de Foucauld, qui as tout quitté pour vivre caché avec Jésus à Nazareth, enseigne-moi la beauté d’une vie offerte. Prie pour que je devienne un petit frère du Christ, aimant en silence, travaillant en paix, rayonnant de foi.

Je n’ai plus rien à prouver. Je veux seulement aimer. Et me laisser aimer. Jusqu’au bout. Amen.

Vivre l’abandon selon l’Évangile

Le Christ nous enseigne que le véritable chemin de vie passe par la perte de soi-même, dans la confiance :

« Celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Luc 9, 24)

L’abandon à Dieu n’est pas une faiblesse, c’est une force spirituelle. C’est croire que sa volonté, même incomprise, est source de paix et de vérité. C’est oser dire chaque jour : « Que ta volonté soit faite, et non la mienne. »

Charles de Foucauld : l’école de Nazareth

Charles de Foucauld a vécu l’abandon total dans une pauvreté radicale. Après une conversion profonde, il choisit de suivre Jésus dans le silence et l’effacement, à Nazareth puis au Sahara. Il écrit :

« Mon Père, je m’abandonne à Toi, fais de moi ce qu’il Te plaira. » (Charles de Foucauld, Prière d’abandon)

Sa spiritualité repose sur l’amour gratuit, la prière cachée, et la confiance absolue en Dieu. Il ne cherchait ni la reconnaissance ni le succès, mais la fidélité au quotidien, dans l’invisible.

L’abandon n’est pas une résignation

Il faut distinguer l’abandon chrétien de la passivité. Il ne s’agit pas de tout subir sans agir, mais de tout vivre en confiance. Abandonner sa vie, ce n’est pas l’abandonner au hasard, mais la remettre entre les mains d’un Père qui aime et guide.

« Remets ton sort au Seigneur, compte sur lui, il agira. » (Psaume 36, 5)

Ce lâcher-prise est une prière incarnée : dans les décisions difficiles, les maladies, les incertitudes, Dieu veut nous porter. Encore faut-il consentir à lâcher le contrôle.

Des actes pour nourrir l’abandon au quotidien

  • Commencer chaque journée par une offrande simple : « Seigneur, je me confie à Toi. »
  • Lire et méditer la prière d’abandon de Charles de Foucauld chaque soir.
  • Pratiquer l’adoration silencieuse pour écouter la volonté de Dieu dans le cœur.
  • Se confesser régulièrement pour remettre à Dieu ce que l’on ne maîtrise plus.
  • Remercier pour les épreuves comme pour les joies : tout est grâce (cf. Sainte Thérèse).

Quand tout chancelle, choisir la confiance

Dans un monde instable, le cœur humain cherche souvent des garanties, du contrôle, des plans de secours. Mais Dieu appelle à autre chose : une confiance nue, radicale, comme celle d’un enfant qui saute dans les bras du Père.

Celui qui choisit l’abandon ne vit pas sans douleur, mais il vit sans crainte. Car il sait qu’il n’est plus seul, et que chaque instant, même obscur, peut devenir lumière.

Approfondir l’abandon total à Dieu : Questions essentielles sur la confiance, l’obéissance et la prière

Quelle est la différence entre abandon et résignation ?

La résignation subit une réalité douloureuse sans espérance. L’abandon, au contraire, est un acte d’amour libre, qui remet tout à Dieu dans la confiance. Jésus sur la Croix ne s’est pas résigné : il a offert sa vie dans un amour parfait. C’est pourquoi l’abandon est un acte de foi profond, et non une fuite ou une fatalité.

Pourquoi est-il si difficile de s’abandonner à Dieu ?

Parce que l’abandon suppose une dépossession de soi, de ses sécurités, de ses projets. C’est une mort à l’ego, un lâcher-prise radical. Mais c’est aussi une voie de liberté : quand je ne m’appartiens plus, Dieu peut tout faire en moi. Comme le disait Saint Charles de Foucauld : « Il faut passer par beaucoup de morts pour parvenir à l’abandon total. »

L’abandon exclut-il la responsabilité personnelle ?

Non. S’abandonner ne signifie pas rester passif. Dieu agit avec nous, pas sans nous. L’abandon est une posture intérieure de disponibilité, non une absence de discernement. Sainte Thérèse d’Avila disait : « Agis comme si tout dépendait de toi, en sachant que tout dépend de Dieu. »

Comment pratiquer l’abandon dans les épreuves concrètes ?

  • Dans le deuil : en offrant sa douleur, en unissant ses larmes à celles du Christ à Gethsémani.
  • Dans la maladie : en confiant son corps au Seigneur, en demandant l’onction et en priant avec foi.
  • Dans l’incertitude : en répétant dans la prière : « Que Ta volonté soit faite. »

Y a-t-il des passages bibliques qui encouragent à l’abandon ?

Oui, plusieurs passages inspirent cette attitude :

« Remets ton sort au Seigneur, il agira. » (Psaume 36, 5)
« Père, entre tes mains je remets mon esprit. » (Luc 23, 46)
« Celui qui perdra sa vie à cause de moi la sauvera. » (Luc 9, 24)

Ces versets montrent que l’abandon est au cœur de la vie chrétienne.

Que dit le Catéchisme de l’Église catholique sur la confiance en Dieu ?

« L’abandon à la providence du Père céleste est la condition première de la liberté vis-à-vis des soucis du lendemain. » (CEC §2547)

Le Catéchisme invite chaque baptisé à vivre dans la confiance filiale. Cela rejoint l’esprit d’enfance de Sainte Thérèse, et l’abandon du Christ à son Père.

Comment s’inspirer concrètement de Charles de Foucauld ?

Voici quelques pistes concrètes :

  • Relire et prier lentement la Prière d’abandon chaque matin.
  • Accepter les petites contrariétés de la journée comme occasions d’offrande.
  • Apprendre à dire souvent : « Je ne comprends pas, mais je Te fais confiance. »
  • Demander à Charles de Foucauld d’intercéder dans les moments de doute ou de contrôle excessif.

L’abandon est-il réservé à quelques mystiques ?

Non. Il est la vocation de tout chrétien. Tous les saints, à leur manière, ont vécu cet abandon : Marie à l’Annonciation, Joseph dans l’épreuve, Pierre dans la mission, Paul dans la persécution. C’est un chemin ouvert à chacun, quel que soit son état de vie.

3 réflexions sur “Prière d’abandon total à Dieu”

  1. Frédéric Bonneau

    Ô je m’abandonne à Toi Seigneur Jésus
    Que ta VOIX est douce et suave !
    Que ton odeur est délicieuse !
    Que tes bras sont réconfortants !

    Ô je m’abandonne à Toi Dieu de Miséricorde
    Pour que je trouve la Paix ☮️
    la tranquillité et l’amour 💓

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